Skip to content Skip to main navigation Skip to footer

Prignitzer : École à temps plein

Samedi 30 avril 2016 de Frank Pfaff

Déjeuner dans une école à plein temps. Foto: Roland Weihrauch

Des länder comme Hambourg et la Sarre selon une étude s’en sortent bien mieux.

Schwerin. Malgré les moyens supplémentaires du land pour le renforcement des écoles à plein temps, le
Mecklembourg et Poméranie occidentale obtient des mauvaises notes, selon une étude publiée maintenant par lafondation Bertelsmann. En conséquence pratiquement aucun autre land ne met à disposition quelques heures
supplémentaires et du personnel pour que des cours soient dispensés aux élèves en dehors des heures de classe
normales.
« 4 heures et demi pour les écoles régionales, c’est déjà le minimum », a constaté Dirk Zorn, l’un des auteurs de
l’étude. A côté de la Rhénanie-du-Nord-Westphalie, de la Saxe, de la Saxe-Anhalt et de la Thuringe, le
Mecklembourg et Poméranie occidentale appartient au peloton de queue.
La Hesse accorde au contraire, selon l’étude, 16 heures et Hambourg 13 heures particulières par semaine pour des
offres supplémentaires aux écoles à plein temps.
Comme il ressort plus loin dans l’étude, de plus en plus d’écoles en Allemagne se transforment en entreprises à plein
temps. Dans l’espace de 15 ans, le taux des écoles avec formation toute la journée est passé d’à peine 20 à environ 60
pour cent. Selon un tableau publié par le ministère de l’Education et de la Culture, le Mecklembourg et Poméranie
occidentale avec 42 pour cent se retrouve avant-avant-dernier de tous les länder. Les leaders Hambourg, Saare et la
Saxe atteignaient en 2014 déjà plus que 90 pour cent.
La raison de ces différences et des conditions très différentes aux écoles attachées au plein temps, selon les auteurs de
l’étude se rapporte à la différence des directives de chaque land. Dans le Mecklembourg et Poméranie occidentale,
des offres supplémentaires sont prescrites pour au moins trois jours, dans beaucoup d’autres länder elles le sont
pendant les cinq jours de classe. Cela a aussi des effets sur l’équipement avec du personnel supplémentaire qui doit
pas être seulement enseignant, selon Zorn. « Je pense que le modèle de Hambourg avec 40 pour cent de professeurs,
40 pour cent de pédagogues et 20 pour cent de personnel honoraire doit être soutenu. »
Selon l’étude, les länder, dans le domaine du Degré secondaire 1 (Sekundarstufe I), mettent en moyenne par classe 15
000 euros de plus à la disposition des professeurs. L’écart des moyens varie de 1300 euros en Saxe jusqu’à environ 37
000 euros en Rhénanie-Palatinat. A l’examen on constate que le temps éducatif supplémentaire et équipement en
personnel ne sont pas harmonisés dans beaucoup de länder. « Les standards minimaux nationaux pour des écoles à
plein temps sont nécessaires pour permettre les chances éducatives équivalentes », a souligné Jörg Dräger de la
direction de l’institution Bertelsmann.
Le Mecklembourg et Poméranie occidentale aménage son offre d’école à plein temps, d’après les indications du
Ministre de l’Education Mathias Brodkorb (SPD), et met à disposition pour cette année scolaire un million d’euros.
Les dépenses s’élèveraient donc è 26 millions d’euros par an. Dans l’année scolaire 2010/11, le montant était encore
de 16 millions d’euros. Selon le ministère la moitié des écoles élémentaires et les trois quarts des écoles publiques du
land sont déjà des écoles à plein temps. Mais des écoles avec des offres ouvertes sont aussi dans ce décompte.
Dans l’étude, les écoles attachées au plein temps avec des cours obligatoires l’après-midi avaient été examinées. Cette
forme scolaire s’est cependant heurtée au refus des jeunes et des organisations de jeunesse dans le land